Ce sont deux petits êtres, ô si doux, si charmants !
Qu’on les prend vraiment pour de dignes baladins
Qui - aux soirs - sûrs de mon toit trouver leur chemin,
Seuls, vont, viennent, nonchalants aux rigueurs des temps.
A la chaleur du foyer gagnée mollement,
Repus, noble, l’un pose comme un sphinx divin ;
Or, l’autre, joueur, tend son corps – ô le coquin,
Et sur la divinité bondit franchement !
Après folles courses, amicales batailles,
Les voilà ébouriffés qui ensemble baillent
Et leurs robes soyeuses très patiemment lustrent.
Puis – pour moi – vos agates brillent de bonté :
Vous - chats aimés – qui faites oublier les jours rustres,
Vous - Tylia, Youki - qui m’offrez votre amitié !
Noël
27 octobre 2008
Pour ma fille Marianne.