Tanguent mes nuits et mes jours,
De mes amours passés et mes souvenirs,
Roses des fanés tristes cœurs,
Un jour une autre femme,
Sèche ses larmes sur la rive,
Ô combien sème le bonheur,
Et moi qui crois de ces instants,
Au sens contraire de mes pensées,
Vides, j’en oublie à présent,
Car elles sont lasses de douleurs,
Les tristes belles à mourir,
Les exilées des autres fleuves,
Et moi qui pleure en la voyant,
Et qui ne sais comment lui dire,
Les mots que j’aime tant,
Bleus, des yeux aux couleurs
De fonds marins sous la lumière,
De ciel azur qui me câline,
Qu’elle m’emporte avec elle,
Dans les torrents des mauvaises vagues,
Car je sais maintenant la haine,
Des hommes qui lui ont fait du mal.