Ce soir je me sens paix.
Ce soir enfin coupé.
Voici venir le temps
Du doute
Et ses chemins
Et ses failles béantes
Mes doigts ne savent plus le mystère des parois
Quand le vide fait signe.
Mes doigts ont déchiré
La poche de l’auparavant.
J’ai faim. J’ai soif. J’ai solitude
Ombre, ma soeur fais- toi encore plus vive
Car la mort est toujours à quelques encablures
Des lumières
Des artifices.
Et seule l’ombre sauve.
Tous les torrents de mots
Qui tumultent les heures
Me font ce jour
Aumône du silence
J’ai faim, j’ai soif
De l’ombre qui m’accueille
Enfin..