Hurlant à la mort, lugubre psalmodie,
Tu fais glisser mon âme au cœur de la nuit,
Je sens ta présence, un frisson me déchire,
Cette nuit, par ta faute je vais mourir...
Ton souffle rauque inonde ma gorge sèche,
Ma vision s’élargit, mon poil devient rêche,
Les nerfs me rongent et le sang bouillonne en moi,
De mon pauvre corps je ne suis plus le roi...
Et pourtant toi, esprit du loup belliqueux,
Pour t’écarter j’avais fais de mon mieux,
A ton ombre je préférais la lumière,
Mais à nouveau tu as émietté tes chaînes,
Et dans cette course folle tu m’entraînes,
Cette course conduisant six pieds sous terre...