Bien qu’il soit plus aisé de mourir que d’aimer,
Si j’en crois Aragon dans son ode à Elsa,
J’avais envisagé pour mon propre trépas
Un départ en douceur pour ne point déprimer.
Et puisqu’il faut partir, autant s’y préparer…
Je me voyais déjà pour quitter ici bas
Une coupe à la main, écoutant Jean Ferrat,
Brassens, Brel et Chopin et ça me rassurait.
Mais il n’en sera rien, je connais mon destin !
Tu n’auras pas le choix m’a dit cet Africain
Que l’on nomme à Barbès le Docteur Marabout.
A l’âge de cent ans, tu finiras fin nu
Occis au saut du lit par le mari jaloux
D’une dame de goût mais petite vertu !
2007