Après un année de dur labeur,
La route des vacances s’ouvre devant nous.
Nous avions choisi un site enchanteur,
Pour effacer les douleurs à nos genoux.
Le soleil brillait de tous ses feux.
La mer était belle, la montagne brillante.
La chaleur faisait de nous des heureux,
La perspective s’annonçait charmante.
Une nuit, après un calme rassurant,
Le tonnerre se mit à gronder.
La nuit s’emplit d’éclairs aveuglants,
La pluie tomba à sauts sans désemparer.
La température baissa régulièrement.
Le soleil réapparut, furtif,
Laissant place à des nuages menaçants.
Le cycle infernal prit l’apéritif.
Nous sommes rentrés après une quinzaine de calvaire,
La mine défaite, le regard en coin, la bouche vers le bas.
L’appareil photo s’était bien reposé, l’objectif fier.
La voiture ramena des convalescents de ciel bas.
L’année prochaine, nous choisirons l’Afrique.
Là-bas, il fait beau tout le temps.
Nous emporterons un anti-moustiques,
Et un chapeau à large bord contre le soleil assommant.