La faute attend son heure, elle est là, tapie dans l’ombre
Derrière le « e » qui de surprise reste muet !
L’Insaisissable hante le texte dans la pénombre
Elle se déplace, les majuscules font le guet !
Opportuniste en diable, c’est le diable qui l’inspire
La faute progresse plus vite et s’enhardit !
Elle a repéré le « h » alors que lui n’aspire
Qu’au châtiment qui fera choir cette chienlit !
Le poète est faible derrière sa plume d’oiseaux
La faute est forte, elle peut voler !
Elle y met deux « l » et se cache derrière le « o »
Le poète est faible, il ne l’a pas vu arriver !
Derrière sa plume étourdie il rêve de déesses callipyges
Il les voit se dessiner dans un bruissement de papier !
Allons ! Le poète est faible vous dis-je !
Allez ! « Faute avouée est à moitié pardonnée ! »