Mon fils :
Si tu vois la vague plus grande que le ciel, fuit !
Si le ciel est à terre et que la mer amour suit, alors fuit !
Fils,
Fuit !
Si la terre vibre de tout ton cœur fuit,
Si de sa douleur la sûre cabane tombe, fuit !
Mon fils, fuit !
Fuit la ville , les campagnes, fuit le monde, fuit les hommes, fuit…
Demain, oui peut être,
Tu ouvriras la fenêtre
Soupireras aux quatre vents,
Et tu diras : Mère nature !
Demain je te l’assure,
Tu glisseras sous le vent,
Doucement
Lentement,
Impassiblement…