Le flot incessant, le ballet permanent
Des autos vrombissant et crachant, toussant,
Ce carburant si coûteux, si onéreux.
Le business des baveux qui contrôlent au mieux,
Le transport, obligatoire à l’évolution dérisoire
D’une société sans espoir qui broie du Noir.
Tous les chemins y mènent de toute façon.
Toutes les âmes en peine rentrent à la maison
On prend la voiture et l’autoroute payante.
Cheveux dans la figure, roulant à cent trente,
Polluant les chaussées et notre ciel si gris.
On ne peut pas changer un système à profit !
C’est la fin du voyage mais on ne descend pas.
Les anges si sages te montreront du doigt :
« Tu as saigné la Terre et tailladé sa face.
A Gaïa notre bonne mère, tu demanderas grâce.
Pour te racheter, tu finiras végétal,
Broyé et déchiré par l’homme qui fait le mal »
Gaïa, Puisses-tu nous pardonner.