Garce,
Tu as trompé le petit garçon,
Lui a fait miroiter mille merveilles,
Lui a fait connaître Ambition
Lui a montré un début de réussite.
Garce,
Tu as fait goûter la douceur,
Approche de facilité, des droits,
Pour mieux ramener aux devoirs,
Et aux premières punitions.
Garce,
Tu as laché la bride, liberté...
Tu savais les faiblesses,
Tu l’as pendu pour toujours.
Tu as fait naître les regrets.
Garce,
Tu connais ta supériorité,
Lui as fait connaître la souffrance.
Lui as fait l’accepter, l’aimer même.
A la mort, pour toujours...
Garce,
Qu’aurais-je du dire ou faire ?
Faute de grand Amour,
N’aurions-nous pas pu l’entente !
A nous supporter, étions condamnés.
Garce,
Je sais maintenant ...
Je sais que je dois à ta patience,
Grande est ta mansuétude !
Le droit de t’écrire sur ce ton !!!
Garce,
C’est que si je suis ligoté,
Ton sort est lié au mien ;
Et pour que poursuive le combat,
Ne faut-il pas épargner l’adversaire...
Garce,
Alors si les coups pleuvent,
Tu m’as appris à les rendre !
Ne serons jamais en paix,
Lutte jusque Mort s’ensuive !
Garce,
Sache que je te trompe,
A d’autres âmes me frotte ;
Mon plaisir est de t’oublier ;
Avec d’autres que toi, je partage...
Garce,
A la moindre désillusion,
Tu sais que vers toi, j’accours !
Dans notre bulle reviens souffrir...
Réflexe dont tu te nourris !
Garce,
Je devrais sans doute te fuir...
Mais n’ai ce courage ultime.
Je ne puis te faire mal,
Sentiment je sais non partagé...
Garce,
Tu auras le dernier mot,
Tu me laisseras tomber un jour
J’aurai peut-être des regrets...
On trouve toujours pire !
Garce de Vie...