Grande ballade
Lien d’amitié
Le temps d’un lien celui que l’on avait
Pour dire les doux secrets de nous deux
Et les écrire à gens que l’on aimait
Tout embellis de vers par plume bleue
Au chevet d’août un plaisir et des vœux.
Sur la page tout se savait écrit
Par l’adage se connaissait la vie
Et c’est ainsi que nos mots partagés
De notre lieu sachant l’hier pour dit...
La missive voyageait par courrier
S’étaient écrits le jardin, le cyprès
La chute d’eau et bien sûr le si peu
Que l’on sache, tant il y a le près
À la semaine au ciel couchant ses yeux
Dans la routine en ce qui est de mieux
L’amour aidant et les enfants jolis
Les jours durant quand se tarde la nuit
Dans la chaleur de ses plus beaux étés
Le vent au pré prétendait à l’envie
La missive voyageait par courrier
Parfois il est et cela est si vrai
Quelques moments de grisaille et de creux
À la vague d’un silence aux après
De deux lunes en romance des dieux
Car la saison connaissait bien ce lieu
Depuis toujours d’ailleurs puisée d’un puits
Telle source parcourant l’infini
À la course parce que pardonner
Au plus profond le cœur fait de rubis
La missive voyageait par courrier
Par la poste s’est présenté un pli
Faut vous tenir sans chagrin mes amis
Le plus malin est venu les chercher
Par un chemin se sont enfuis d’ici
La missive voyageait par courrier