Il n’y a pas d’essence
Et de sens
Ni d’envers ni d’endroit.
Tout est rien et dicible.
l’inconnu me presse, l’impossible
Lace mes rêves et tisse
Des idées métisses
Aux rivages Indiens matinés africains
Il n’y a que des maux à tresser
Sans hâte, tendre vers les motions
De sens, sûr....
Car rien n’est linéaire
Tout se fond et refond
Dans l’éternel retour..
Là où les lignes errent.
Partages des eaux calmes ou tumultes barbares
Comme des os, cale mes houles, tue les barres
Qui sur l’horizon noir ou peau rouge déclarent
La faim de fin des fins....