Ici,
j’étais un sot
percé au fond
pour apercevoir parfois
sur la ville ronde
des trottoirs nuageux
filant vers les îles.
Ici,
contre le reste du temps
toujours piment,
une marguerite
d’un seul pétale
m’a ému
au travers du mur.
Ici,
à ce signal,
la pierre est devenue caresse
pour s’élever de ce sol
ou l’herbe poussait à l’envers.
Alors
Là-bas,
mes doigts de branches nues
dessineront
à l’encre bleue,
toutes les fleurs en papier
juste pour l’accompagner.
Là-bas,
dans les ensembles réunions,
les toiles seront de ciels inconnus
éclaircies des regards
sur l’unicité d’un nouveau monde.
Là-bas,
sa larme sera
rosée d’un lendemain d’hiver
Là-bas,
elle s’appellera
bonheur d’une douce folie.