Comme dans un mauvais rêve,
Le vert se couvre de grisaille.
La nuée tousse sans trêve,
De fumées encrassées de feux de paille.
Les rivières,descendant de rapides,
Se chargent au passage de couleurs suspectes.
La faune aquatique,du courant limpide,
Tombe subitement sous le coup de l’abject.
La science dans son délire nouveau,
Découvre des secrets à ne savoir quoi faire.
Le poison pour la vie se porte beau,
S’ouvrent toutes grandes les portes de l’Enfer.
L’homme,dans sa quête du facile,
N’a pas su préserver ce qui l’a vu naître.
De toutes les entités graciles,
Il a fait des objets à son service,des spectres.