C’est vrai je parle beaucoup
Mes mots s’enchainent
Terribles voyous
Parlant sans gêne
Parlant de tout
Je parle peut-être trop
Comme disent tous ces beaux
Vides, sans aucune parole
Qui restent cloués au sol
Mes bavardages en l’air
Ne blessent personne
Sauf ces solitaires
Qui jamais ne se donnent
Le verbe tue l’ennui
Souffle dans nos vies
Offre par ses parades
Des échanges en cascades
Du coup la solitude
L’angoisse de l’habitude
S’estompent puis s’envolent
Plaisirs en farandole
LUCIANA