Il sortit d’un matin une pousse de rêve qui mourut en un jour
Fièvre brève d’amour
Nous courûmes guéris et nos routes perdues
Au dédale des rues
Ivres de nos mains
Aux bouges immobiles des étoiles ouvertes
Nous entrâmes sereins
Dans l’eau pellucide d’un miroir sans tain
Nous nous vîmes unis sur une page blanche
Ton silence acquiesça lorsque je pris tes hanches
Pour mourir avant l’heure
Et devancer demain.
Du matin sortirait une pousse de rêve à mourir en un jour.
*
JM, hommage à René Char