Mon visage prisonnier volontaire de ton cou
Mes lèvres esclaves des volontés de ton corps
Je penche une tête vide de question
Sur un bonheur aussi simple que fragile
Ma main d’aveugle la nuit s’égare fiévreuse
Sur le relief chaud des courbes de tes seins
Pour glisser en aventures vers l’arche d’alliance
Où s’unissent lentement nos sens sans nom
Les voiles de mon cœur se gonflent
Du souffle tiède de tes plaisirs charnelles
Et je vois le haut, le bas, la mer, le ciel,
Dans l’éclat perlé de tes larmes salées
Se refermer sur nous même à l’aube du jour
Et nous perdre un peu plus dans cet abandon
Où les traces d’un voyage sublime
Nous racontent l’étreinte de notre amour...