L’horizon accoudé
(Noël Itinérant)
Rondeau redoublé et sonnet intégré
La porte à tâtons s’ouvrit sur l’hiver
Le temps d’une fête à loger la mie
L’horizon était accoudé sur terre
Le sentier de Pierre au plus blanc de lui
Poudrerie fut sentie en carriole de verre
Villageois dimanchés de plus belles envies
Attendant voyageurs tempêtés par l’ici
Quand le vent se sait pieux d’investir la misère
Les volets de l’âme en savoir de vie
À la plume-doigt sont décrits en vers
Le carton dehors éponge la pluie
La porte à tâtons s’ouvrit sur l’hiver
Voyager par delà aux méandres de mère
Les enfants font l’étrenne à Noël dans la nuit
Bien plus que le sapin de la reine Sissi
L’attente d’un prince la plus value de l’air
Écoutez le glas il cloche l’envers
Le parcours de l’être au mi-lieu d’un si
Musique l’errance en faveur prières
Le temps d’une fête à loger la mie
La magie de l’adage à deux pas de l’an droit
Maquillé les enfants, car le temps est beffroi
Il est seuil et portail un silence pluvieux
Et le ciel d’un d’un pli comprit le sursis
Du moins, pense l’un, l’oublier précaire
J’irai aux paniers me nourrir d’un puits
L’horizon était accoudé sur terre
Les saisons que l’on dit quand avoir bien des droits
Se partagent à l’an au parvis de l’étroit
Il gèle au plus présent et ils sont plus nombreux
Soyez bon pour l’autre en deuil de rivière
Le passé suivant l’antérieur, la pluie
Péché est le sort, caillou blanc... le taire
Le sentier de Pierre au plus blanc de lui
Mais le bonheur vu un deux trois le tiers
De l’homme à l’écart le tendre par dit
Celui qui donnait sans saison le fier
D’être debout là sang lieu paradis
La porte à tâtons...