Chaque construction de l’esprit,
Chaque maison de la pensée,
Est un piège qui se referme,
Sur le cherchant de dieu,
Un piège de confort et de sécurité,
Précaires,
Avancer chaque jour,
Se dépouiller un peu plus,
Avancer vers cette "docte ignorance"
Dans ce "nuage d’inconnaissable",
Avancer loin des certitudes,
Construites de "main d’homme",
Vers de nouveaux points d’eau,
D’autres oasis,
Se vider de tout ce qui est autre,
Comme la flûte,
Vide de l’interieur,
Mais lorsqu’on souffle dedans,
En sort des mélodies enchanteresses,
Le plus gros éffort à faire,
C’est l’abandon,
L’abandon des œuvres,
Des idées,
De la jouissance éphèmère des vanités,
De tout ce que notre conscience chérit,
Ce à quoi elle s’accroche,
Pour cultiver le sentiment d’un égo,
L’abandon c’est aussi,
Ne rien vouloir de cet autre,
Que l’on rencontre en soi,
Ne rien attendre,
Ne rien vouloir changer,
Se faire accèptation totale,
Pour que le don de la grâce,
Puisse se faire,
Fort de cette assurance,
Ne te soucie pas d’atteindre,
Je ne sais quelle perfection,
Oublies tes rêves d’illumination,
Avance dans le présent,
Sans peur de l’inconnu,
Sans fantasmes de châteaux mystiques en espagne,
Tout en sachant que le moment venu,
Dieu reconnaitras les siens,
Il vient à toi,
Dans la mesure où tu vas vers lui,
Finalement au cours de la quête,
Même si tu ne l’as pas rencontré,
Au moins tu découvriras,stupéfait,
Que tu as gagné,
Ce que certains appellent la foi,
Qui n’est rien d’autre que la confiance,
Celle qui chasse à jamais la peur,
N’est ce pas là le vrai bonheur ?
Se faire vide,
Pour qu’il nous emplisse,
Se faire non désir,
Se faire non vouloir,
Pour que sa"volonté soit fête" en nous.
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LA QUETE
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"J’ai pensé à toi si souvent,
que je suis devenu toi,
peu à peu tu t’es approché,
et peu à peu moi j’ai disparu"