Ho ! sinistre tourment,
Quand vas-tu lacher prise,
Sur ma vie, haletant,
Depuis l’aube de ma vie,
Tu n’en fais qu’à ta guise.
Je marche dans l’ombre,
De mon cœur allourdi,
Dans les vallées sans nombres,
Des sentiers de ma vie.
Où la loi du silence,
Engourdit mon esprit.
De ma vie sombre,
Je n’en vois plus que l’ombre,
une ombre confuse,
Que mes douleurs accusent.
Vie inéluctable
Au destin si etrange,
Aux rèves anéantis,
Roulés dans la fange.
J’entends dans un silence noir,
Tant de blessures qui me parlent
Comme l’eclair qui foudroie
La nuit noire qui s’enflamme.
Le bonheur ici bas n’est que chimère,
Alors ma vie s’envole,
Dans ce marasme austère,
en légères fumerolles febriles,
Impalpables et volubiles.
Mon rève s’assoupit lentemnt,
Dans la vallée profonde,
Sur les sentiers houleux,
Des sentiments qui grondent.
CLAUDEM mes écrits du 29 11 2008