Parce qu’elle n’a pas de fond, on peut tout y loger.
Certaines choses n’y ont cependant pas leur place.
Un miroir sur le couvercle à ne pas négliger parce que ça passe par là.
Pas de matériau noble pour elle.
Ni ébène, ni merisier, elle se trouve partout et en chacun.
Irremplaçable et insatiable, il faut en prendre soin et sans cesse lui confier ce qu’on peut mais ce n’est pas à nous de le faire.
On ne prend jamais soin de la nôtre par nous-mêmes.
C’est le travail de l’autre, des autres.
Elle est ingrate et manipulatrice.
Elle est obsédante et habile.
Elle travaille souvent avec l’imagination pour nous faire croire et nous faire voir ce qui n’existe pas.
Et on plonge en elle sans s’en rendre compte.
Malgré cela, elle a faim.
Mais lorsqu’elle est comblée, elle nous apporte les plus grandes joies, tout comme les plus grandes peines.
Lorsqu’on a celle d’un autre entre les mains, il faut faire attention à chacun de nos gestes.
Car si on ne peut détruire la nôtre, on peut détruire celle des autres ou tout du moins, l’endommager.
Elle sait se faire comprendre par des chemins détournés et des stratagèmes sinueux.
Mais si on l’écoute, on peut tout atteindre.
Gardez-la ouverte surtout.
Car si on la ferme, il ne nous appartient plus de la réouvrir, même avec la meilleure volonté du monde.
Et si elle reste fermée trop longtemps, elle se dessèche, on se dessèche.
Car elle abreuve, nourrit, l’âme et donc le corps.
Je vous souhaite à tous de trouver celui ou celle qui saura prendre soin de votre boîte.
21-04-06
Certaines choses n’y ont cependant pas leur place.
Un miroir sur le couvercle à ne pas négliger parce que ça passe par là.
Pas de matériau noble pour elle.
Ni ébène, ni merisier, elle se trouve partout et en chacun.
Irremplaçable et insatiable, il faut en prendre soin et sans cesse lui confier ce qu’on peut mais ce n’est pas à nous de le faire.
On ne prend jamais soin de la nôtre par nous-mêmes.
C’est le travail de l’autre, des autres.
Elle est ingrate et manipulatrice.
Elle est obsédante et habile.
Elle travaille souvent avec l’imagination pour nous faire croire et nous faire voir ce qui n’existe pas.
Et on plonge en elle sans s’en rendre compte.
Malgré cela, elle a faim.
Mais lorsqu’elle est comblée, elle nous apporte les plus grandes joies, tout comme les plus grandes peines.
Lorsqu’on a celle d’un autre entre les mains, il faut faire attention à chacun de nos gestes.
Car si on ne peut détruire la nôtre, on peut détruire celle des autres ou tout du moins, l’endommager.
Elle sait se faire comprendre par des chemins détournés et des stratagèmes sinueux.
Mais si on l’écoute, on peut tout atteindre.
Gardez-la ouverte surtout.
Car si on la ferme, il ne nous appartient plus de la réouvrir, même avec la meilleure volonté du monde.
Et si elle reste fermée trop longtemps, elle se dessèche, on se dessèche.
Car elle abreuve, nourrit, l’âme et donc le corps.
Je vous souhaite à tous de trouver celui ou celle qui saura prendre soin de votre boîte.
21-04-06