Poètes, savez-vous la seule des frontièresQu’aucun être, jamais, ne pourra déplacer ?Dessinant un ourlet, de vagues déchaînéesL’océan sans répit y échoue sur les pierresFalaise déchirée ou plages alanguiesNos remparts ont luttés contre l’assaut des mersSur les arqueboutants de tous les Finistères.Laissant au champ de gloire que galets polis.Ma mie, te souviens-tu du banc près de l’aberA ses pieds, les récifs, en somptueux désordreTémoignent des combats des écumantes hordesQui inlassablement s’attaquent à nos terres.A la pointe du Groin aux sentiers escarpésUn coucher de soleil apaise ces folies.Alors le vent s’étend et la mer se blottitDans les criques qu’hier, sa rage avait creusé.Te souviens-tu du Cap, où nos cheveux au vent,Surplombant l’océan, on enviait les oiseauxS’envoler vers le large en laissant ce vaisseauEchoué aux hauts-fonds pour le reste des temps ?
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La côte.
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