Nous sommes le 13 Novembre, un lundi,
La scène se passe ailleurs, en Algérie.
Il y a longtemps, putain ça fait un an déjà,
La France a commis une erreur lamentable :
Qualifier de "positif" un crime irréparable.
C’est ainsi que nos pays sont en froid.
Dans le cadre de sa campagne à l’élection
Notre homme, dans un nouvel élan de bonté,
De calmer les tensions s’est empressé.
Aussi montre-t-il toute son attention
A nos amis Algériens en allant d’un pas vif-
Non pas que les futurs électeurs natifs
Ou originaires de cette ancienne colonie
Pourraient bientôt se souvenir de lui...
Mais c’est en toute reconnaissance
Qu’il s’est prosterné là-devant,
Face à ce gigantesque monument,
Fier symbole de l’indépendance.
C’est alors qu’il a posé cette gerbe,
Cette fois sans aucun propos acerbe.
Ce soir, je voudrais rendre hommage
Sans pour autant faire de tapage
Je t’envoie, Nicolas, à mon tour
La première gerbe. Toutefois mon brave
Je te la dépose avec un filet de bave,
Non pas avec des journalistes autour
Mais en tête à tête, toi face à moi.
Tu m’excuseras d’avoir raté le monument
La situation est assez embêtante
Mais le projectile passé entre mes dents
A atteint tes belles chaussures reluisantes