Le reflet des mers
dans la ville
est une vague d’écume
petite et solitaire
Elle se propage de rue en rue
de sa mousse légère
en se riant des géraniums
qui ornent les fenêtres
Elle se fait sage et habile
en provoquant une bise altière
sur les joues solidaires
qui n’aspirent qu’au jour
La nuit
elle se retire au large
dans la tempête de son silence
et ne retient que son goût de sel