Dieu, dans sa toute puissance,
Admirait son œuvre céleste.
Pour améliorer cette beauté qui danse,
Il lui suffisait d’un geste.
Les soleils brillaient tous azimuts,
Les planètes tournaient sur leurs ellipses,
Les astres bougeaient sans but,
De nouveau, que quelques éclipses.
Dieu s’ennuyait d’une telle constance.
Après mûre réflexion,
Une idée germa, une instance,
La vie évolutive seule apporterait une récréation.
Plantes, animaux, hommes furent créés,
Avec naissance et mort, il y aurait évènement.
Tout fonctionna au-delà des résultats espérés,
L’homme allait le divertir pleinement.
Sa puissance destructrice évolua rapidement,
Son goût pour les combats largement exprimé.
Guerres, exterminations, sadisme récurrent,
Lui offirent un spectacle capable de maintenir son intérêt.
Il n’en revient pas de sa bonne idée.