Oh, la belle histoire, et quand parfois j’y pense ...
Sur une mer enceinte une étoile qui danse
Deux rives, âges amers s’écartent, bras du fleuve
Qui s’ouvre, les sépare et la mort seule est preuve.
Une étoile qui danse ... et parfois me repense
Au delta de ton fleuve à mourir en cadence,
Renaître afin de n’être que bulle de savant
Pustule au visage ravagé du vieux temps.
Une histoire de croire aux yeux et au sourire,
L’amour portant la croix du désir de mots d’ire,
Comme un cœur incessant et qui bat la semelle
Sur le trottoir des sens où il prend sa gamelle.
J’entends le bruit d’obscures vagues, cependant
Et tu te donnes nue à mon étonnement ;
Mémoire mise à sac par un troublant ressac,
Dors au lit de mon corps, mes yeux seront ton lac.
8 avril 2007