Descendre doucement et se laisser submerger.
Découvrir un ciel au soleil d’airain,
Dans l’eau azur du berceau,
La caresse de la grande baleine bleue
Et couler.
Se laisser envahir par la nuit de satin
Juste comme il faut
Et frôler les cieux.
S’élever lentement vers les étoiles
Sur le dos d’un fabuleux cheval
Et sous le chant de la baleine
Entendre celui du cygne
Une plainte à peine,
Digne.
La terre est à l’envers
Entre Romulus et Remus
Mes traces laissent sur l’humus
Des empreintes d’écume sur la mer.
Alors
Il pleut des larmes de nacre
Et d’or
Dans des cirrus de coquillages.
Alors
Je guiderai mes pas sur des nuages
Seul, sur l’océan aux couleurs de macres
Et de météores.