Chanter l’odeur oblongue
du magnolia si entêtant
Chanter le temps
des chutes raffinées ou longues
Des vies rincées, cœurs délavés
corps détrempés sous le soleil
dire un sommeil
frileux dans le morne enclavé
Sans me sentir la chair d’une lame percée
Les secondes, surface lisses
ouvrent le ventre pot-au- noir
se raccrocher à chaque espoir
ma tête va comme l’hélice
Cherchant les cartes de l’organe
ll faut s’asseoir au bord du ru
et respirer la pierre nue
dans mes doigts dorment les arcanes
Pour renaître
Dormons.