Quand le compte bancaire,
Ce sacré con te bloque,
On peut, à notre manière,
Dire que l’on s’en moque.
Il suffit pour cela,
D’une feuille de papier,
Un crayon peu gras,
Une pensée inspirée.
Pour écrire une lettre,
D’amour ou d’amitié,
Il faut penser à l’être,
Et se laisser guider.
S’il n’y a guère de timbre,
Il reste le poème,
On peut depuis sa chambre,
Faire des vers sur un thème.
Sans connaître les rimes,
On peut toujours coucher,
Un corps presque sublime,
Sur une feuille de papier.
L’argent ne fait pas tout,
Et c’est plutôt une chance,
Vous ne me rendrez fou,
Je n’aime pas les finances.
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Le compte me conte...
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Petit poème léger sous humeur dépitée...