Dans le clair obscur d’une image froisséeJe cueille une branche de gui, aumône désuèteAnnées fragiles épinglées sur une étoile filanteMes souvenirs se dressent, humbles et blessésUne branche de gui, parasite d’un EDEN rédemptéOscille discrètement et m’entraîne dans le dédale du tempsCette image aux couleurs lassées, avatar de mes tourments !L’arrière saison s’est présentée, le vent s’était ridéUne branche de gui a réfléchi ma solitudeAux tempes argentées, mes songes et ses fissuresCe gui a apaisé mes doutes, peinture d’une photo vieillieAux heures nocturnes et somnolentes j’ai bu l’élixirUne branche de gui m’a conté les paysages lointainsOù mes aïeux reposent sur une terre païenneMes pères chérissez moi je suis fille de devin !!Vous épousez la pleine lune lorsque le pas lourd des ombres résonne
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Le gui
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