Corde souffrante, tristes instruments,
Laisse transparaître au monde les larmes des vents.
Vieil instrument, caché à l’abri du froid et du vent,
Crie l’immense désespoir d’un être que l’on n’entend.
Tristes souvenirs, passé perdu,
La musique a ce don de ramener au présent sa mémoire
Volant les instants nostalgiques d’une vie au hasard ;
Intime désespoir d’un être qui ne s’entend plus.
Pauvre amour que le vent a dispersé
Sans retour que cordes et vents ne sauraient ramenés,
Juste une larme, une main posée sur un clavier nacré
Juste le désespoir de l’être que l’on entend pleurer.
Qu’elle débutant là s’en soit allée en si
Peu de cordes et de vents ne ramèneront un sourire en lui
Que l’amour que jamais il ne cèssera d’interprêter
Pour l’espoir d’une vie que la musique n’aura pas su sauver...