Au fond d’un grenier tu m’as trouvé,
D’un souffle léger tu m’as épousseté.
Au fond d’une boîte je gisais,
Aucune ne vie ne m’animait.
De ce tabernacle tu m’a extrait,
Avec émotion, tu m’as observé.
Moi, le papillon abandonné,
Entre ses aiguilles martyrisé.
Patiemment tu les as ôtées,
Me soulageant de mon passé.
Mes couleurs tu as redoré,
A nouveau la vie tu m’as insufflée.