Dès le jour de notre arrivéeIl a commencé ses outragesCe qu’on peut dire sans se tromperC’est qu’il met du cœur à l’ouvrageIl nous poursuit même la nuitSe colle à nous comme une pieuvreLes jours qui passent sont ses amisIls l’aident dans ses basses œuvresAlors la lourdeur de son poidsLaisse d’irréparables tracesMême si l’on ne le voit pasOn sent que plane la menaceSi l’on s’abrite du soleilEn se cachant sous une ombrelleAvec lui plus rien n’est pareilIl sait dénouer nos ficellesQuand parfois il se laisse allerIl peut nous offrir la sagesseMais il nous fera cher payerD’avoir fait preuve de largesseAlors il coiffe nos sommetsDu blanc des neiges éternellesEt même s’il nous est comptéIl ridera la peau des bellesCertains croyant s’en protégerUsent et abusent d’artificesMais il saura les déjouerEn faisant preuve de maliceD’autres espérant l’amadouerLouent les bienfaits de l’expérienceEt s’il se laisse conjuguerC’est pour endormir leur méfianceIl fait mine de reculerEn feignant de prendre la largeMais ce n’est que pour mieux sauterLeur dos se pliera sous la chargePour pouvoir mieux nous acheterIl nous donnera l’accoladeMieux vaudra s’en accommoderContre le temps pas de parade
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Le prédateur
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Celui-là, pour lui échapper, on peut se lever de bonne heure !