Ma main dans ta main,
Et ta douce voix qui murmura :
« Est-ce que je peux ? »
Ta main qui glisse, mes doigts qui dansent,
Et déjà tout autour, et déjà tout s’envole.
Les mots, les paroles,
Tout s’envole.
Les autres, ceux qu’on connaît, ceux qu’on ignore,
Tout s’envole.
Ce qu’on connaît ou qu’on ignore, ça n’a plus d’importance,
Maintenant que ma main glisse, sur tes doigts qui dansent…
Et déjà, nos ombres se cherchent,
Dans le silence, le Grand Silence,
La danse des mots,
Futile insignifiance,
A joué son dernier temps.
Maintenant, ce sont nos corps et nos cœurs,
Qui prennent voix, qui s’agrippent !
Dans le grand silence,
La paix des corps, le souffle des âmes,
Ce sont bien eux, ô soulagement,
Que l’on entend à présent.