Accrochée à mon dos la besace fanée Disait à tout venant, j’ai passé des années A arpenter chemins, grand routes et quartiers Avec le ciel pour toit, la terre en oreiller. Mes hardes vous font fuir vous changez de trottoir Au milieu du béton des villes de lumière Cloîtrés dans vos actions, vos profits, vos chimères Je vous laisse tout l’or du monde et vos aigreurs Je n’ai pas de fortune et non plus de maison A vot’ bon cœur m’sieurs dames ! |
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Le vagabond
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A vot’ bon coeur m’sieurs dames