Pour vous je ne sais pas,mais pour moi c’est comme ça,
Il est des « Œuvres d’Art » que je ne comprends pas
En peinture, en sculpture comme en littérature
J’ai pourtant essayé, c’est la déconfiture !
Par exemple je possède de ce cher Picasso
La copie d’un tableau qui trône en mon bureau.
Et bien me croirez-vous, je n’ai jamais trouvé
Vraiment de quel côté il fallait l’accrocher,
La signature en bas je ne le comprends pas
Si je la mets en haut c’est tout aussi idiot,
Dans un sens ou dans l’autre je ne sais toujours pas
Ce que ce vieux Pablo a voulu peindre là !
Je passe à la sculpture en pensant à César
Et à ses compressions, tu parles d’un bazar,
De bagnoles écrasées entassées au hasard
Par un illuminé et prétentieux vieillard !
Pour la littérature, bouquins ou poésie,
Ne voulant pas spolier ceux qui vivent d’écrits,
Je resterai discret quant à l’identité
De ceux que parmi eux je ne peux déchiffrer
Malgré une forte dose de bonne volonté.
Ayant en vain cherché à percer leur mystère
Le plus souvent j’abdique dépité et amer
Et puis bien entendu je me pose la question
Ne serait-ce pas moi qui deviens un vieux con
Peut-être un peu largué au fil des années ?
Redoutant la réponse et me voyant ignare
J’oublie rapidement Picasso et César
Les lectures impossibles, le nom de leurs auteurs,
Pour consacrer une heure aux fidèles lecteurs
De la petite Chronique du Vieil Observateur !
Octobre 2007