Deux millions de crédules,
De moutons, ridicules,
Venus pour un martyr,
Qui vient juste de partir.
Deux millions, et de tous horizons,
Confondus, cons venus,
Sont là, en pleine adoration,
Devant un papy russe.
Venez, venez,
Soyez encore plus sots,
Vivez, vivez,
L’enterrement du puceau.
Combien de crimes sont-ils,
Etalés sur ses mains ?
Ou d’amours en idylle,
Condamnés pour un rien ?
Combien de vies brisées,
De familles renversées ?
Pour un dogme un peu rance,
Prônant cette abstinence.
Venez, venez,
Restez encore soumis,
Vivez, vivez,
La fin du con promis.
Et l’Eglise, demain, permettra-t-elle aux siens,
De connaître le mariage, non plus les orphelins,
Aux amours différents, un geste reconnaissant,
Et non les associer à l’œuvre de Satan.
Et l’Eglise, demain, comprendra-t-elle enfin,
Que par elle le mal s’est répandu si bien,
Qu’un continent entier se laisse décapiter,
Victime d’un virus qui empêche d’aimer.
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Les Obscènes du pape
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