Je dédie ce texte aux victimes de la « Justice » et de la Police françaises,
Tout en sachant bien que la France n’a pas l’exclusivité de ce genre de pratiques ...
LES ASSASSINS D’OUTRAU
Il était des parents qui aimaient leurs enfants
Et riaient avec eux, les chatouillant parfois,
Comme font les papas et les mères aimants.
Mais l’amour est risqué, et le rire infernal,
La tendresse gratuite est suspecte à la Loi,
Tout se paye aujourd’hui, amour et capital ...
Sache, toi qui me lis, qu’on t’attend au tournant ;
Poète ? Marginal !! Aux tendances honteuses !!
Inavouable amant des mots et des enfants !
*
Ils arrivèrent douze, et Zorro avec eux ;
Arrachèrent menottes du cou de leurs parents,
Attachèrent menottes aux mains de ces vicieux.
On sépara les couples, on déchira les livres,
On insulta le père, on fit pleurer la mère
Et leur vie chavira comme un grand bateau ivre.
Coupables, il leur fallait prouver leur innocence ;
On leur donna le temps : trois ans dans des cachots.
On leur prit leurs enfants en ton nom, pauvre France.
*
Aujourd’hui des fantômes ont parlé devant nous
Et mon cœur s’est serré au sanglot de leur voix.
Le peu qui reste d’eux, qui parle au fond du trou
Qu’ont creusé la Justice, la Police et la Loi,
Dans leur vie de parents, victimes de bourreaux
Que j’appelle en mon for « les assassins d’Outrau »
*
Théo
Janvier 2006
Tout en sachant bien que la France n’a pas l’exclusivité de ce genre de pratiques ...
LES ASSASSINS D’OUTRAU
Il était des parents qui aimaient leurs enfants
Et riaient avec eux, les chatouillant parfois,
Comme font les papas et les mères aimants.
Mais l’amour est risqué, et le rire infernal,
La tendresse gratuite est suspecte à la Loi,
Tout se paye aujourd’hui, amour et capital ...
Sache, toi qui me lis, qu’on t’attend au tournant ;
Poète ? Marginal !! Aux tendances honteuses !!
Inavouable amant des mots et des enfants !
*
Ils arrivèrent douze, et Zorro avec eux ;
Arrachèrent menottes du cou de leurs parents,
Attachèrent menottes aux mains de ces vicieux.
On sépara les couples, on déchira les livres,
On insulta le père, on fit pleurer la mère
Et leur vie chavira comme un grand bateau ivre.
Coupables, il leur fallait prouver leur innocence ;
On leur donna le temps : trois ans dans des cachots.
On leur prit leurs enfants en ton nom, pauvre France.
*
Aujourd’hui des fantômes ont parlé devant nous
Et mon cœur s’est serré au sanglot de leur voix.
Le peu qui reste d’eux, qui parle au fond du trou
Qu’ont creusé la Justice, la Police et la Loi,
Dans leur vie de parents, victimes de bourreaux
Que j’appelle en mon for « les assassins d’Outrau »
*
Théo
Janvier 2006