Ma vie tanguait,
suivait le premier vent.
Un jour de chance,
un jour de beau temps
j’ai trouvé ton anse.
Mandelieu, terre d’asile,
tu as abrité le bateau fou !
Chez toi, j’ai jeté l’ancre.
Mon corps tanguait.
Dans les voiles, trop de vent !
Un jour de chance,
du Calme j’ai pris le temps.
Pharmacien, terre d’asile,
tu as aidé le bateau fou !
Chez toi, j’ai jeté l’ancre.
Mes souvenirs me narguaient,
revenaient bien trop souvent !
Un jour de chance
de la Plume il était temps.
Amis, terre d’asile,
agréez le merci du bateau fou !
Chez vous, je jette l’encre.