Les mots frappaient le bois de l’huis clos du silence,
Des yeux purs en la page
Patientaient sous l’absence.
Les mots disaient le vague au bord de l’océan
Près de l’amer et tendre
Souvenir de t’attendre.
Les mots criaient soleil ! Interdit de descendre !
Et venir te noyer dans les eaux monotones
Des étoiles d’automne.
Les mots dessinent l’ange et nos mâchoires closes
Le retiennent captif,
Sous un râle furtif.
Ô mots qui nous délivrent et nous livrent aussi,
Aux bonheurs délavés de l’encre qui s’efface,
Et des amours qui passent !
JM
Décembre 2007