Oh !la diaprure que la nature connaît chaque berge !Quatre est le nombre de ses auteurs, dont je me régale,Et qui vantent chacun sa parure, d’où émerge,La fête de la nature pleine de feu BengaleEn premier, le printemps salue gaiement l’horizonJette avec plaisir son manteau de tiédeur,La terre jubile sous l’impressionnante floraison,Et se parfume abondamment d’un frais bonheurQuand vient cette saison que j’admire,Je mets le cap sur les prairies grisantesJ’y sens alors mes yeux rirePour avoir vu la nature pimpanteLe printemps est à l’agonie, l’été se prépareD’autres bonheurs verront bientôt leur naissanceAlors que le printemps se dépite de son départCédant sa place à d’autres sources de plaisanceL’été est sur le trône de la nature, quelle allégresse !Les épis sont teints de sa couleur auroreJe vois le crépuscule faisant la princesseC’est le corollaire d’une joie d’orUn violon discord va se mettre à chanterLa nature connaîtra un trouble-fêteLes prémices de l’automne hèlent la fin de l’étéVoici la chronique de cette estafette :Le temps est peu ou prou perplexeJ’entr’aperçois la colère courant vers l’apexC’est là où l’hiver est raide comme une balleSa discourtoisie est pratiquée à la couleIl se comporte souvent à la dureDe ma chambre j’écoute le tonnerre rouleTout est bruit, tout est froidure
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Les quatre saisons
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La diaprure de la nature