Cent ans à s’écouter
Cent ans à s’écouter
Cent ans se sont écoulés
bruit de grains de sable
dans clepsydre en cristal, en cristal
On n’est pas autant à s’en vouloir
Sans vouloir s’éclipser des années, et des années
et des années
et des années pour s’écourter
S’écarter et sortir du cercle, du siphon silencieux, du clepsydre au sable fin
Le temps a tellement faim qu’il s’évertue de disparaître enfin
Disparaître et réapparaître à pieds joints, sautillant et mordillant
Cent années et s’ennuyer, se tanner et s’essuyer, s’essayer.
Le temps me tanne.
Le temps me tanne.
Il me tanne le temps.
C’est tannant, étonnant le temps
Ça détonne !
Le temps est assourdissant, dites !
Il est assourdissant pour jeunes pucelles en mal de temps
en temps
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Mal de temps
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