Mes présences.
Il y a, dans mon cœur,
Une place pour chacun de vous.
J’ai dans le cœur,
Notre prochain rendez-vous !
Mes amis de passage
Sont autant de rivages,
D’où l’on part en découvertes,
En quelques rimes secrètes.
Les mots sont un chemin,
Pouvant être périlleux.
Nous en sommes les pèlerins,
Pauvres de Dieu !
Riches d’un poème
Sur la feuille, croisé,
Heureux d’un blasphème,
A l’injustice hurlé !
Je vous demande pardon,
De ces lignes indiscrètes,
Que bien souvent mes maux,
Par le verbe, reflètent.
Je vous donne les miens,
Et me guérit des vôtres
Il me suffit d’un rien,
Pour devenir l’apôtre,
D’un rêve qui s’enfuit,
Jusqu’au bout de la nuit.
Je passe des silences,
Par vos mots en lecture,
Devinant une errance,
Par une lettre pure.
Je passe des questions,
En heures de réflexions,
Pour une addition de lignes,
A la beauté assassine.
Du haut d’une falaise,
J’écoute une ballade,
Promenade irlandaise,
Je vous en offre l’aubade.
Elle vous chante la vie,
Comme pleure un violon !
Elle vous pleure la vie,
Comme chante les saisons !
Vous êtes mes présences,
Mes complices d’absences,
Mon premier refrain triste,
Mon dernier tour de piste.
Je devine, par hasard,
L’esquisse d’un sourire
Une larme qui s’égard,
Pour ne pas trop souffrir.
Mes mots me font mal,
Tortionnaires involontaires,
De vos imaginaires.
Il y a, dans mon cœur,
Votre place en ma rébellion.
J’ai dans le cœur,
Notre partage en compassion.
Vincent
« Si, nous étions violents, nous n’aurions plus de cause à défendre ! »
Dalai Lama
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