ON
Les notes volent et virevoltent
Elles rebondissent sur les murs.
Elles se mettent au diapason
Et se rassemblent à l’unisson.
Soudain, la clé de sol se cogne au plafond,
Le ton monte...
Il est temps de mettre une pause
Car si un bémol n’est pas imposé
Ces pestes dépassent la mesure
Et prennent un ton de mineure émancipée.
Elles profitent d’une fenêtre béante
Et c’est alors la fugue
Orchestrée en fanfare
Dans une harmonie symphonique.
La balade impromptue
Peut cependant n’être qu’un prélude,
Une variation poétique,
Un contrepoint à la logique.
Voilà qu’une altération freine sa tonalité,
Le silence est à sa portée.
Alors, dans un soupir,
Les notes montent la gamme.
Elles se mettent à la corde
Pour rester dans le vent
Passent une octave
Et barrent la mesure
D’un silence absolu.
OFF.