Il y a des histoires inutiles à raconter
Elles auraient pu commencer un été
Des histoires d’amour, de liberté
Mais l’amour est-il un point final
Tant parfois tu sens qu’il a fait mal
D’une simple bise à un @ plus
On voit arriver le terminus
Alors on se demande et on se remet en question
On se dit qu’on a été prit pour un con
Que tes sentiments là étaient trop bons !
Trop forts
Des sentiments du corps
Pas du cœur.
Après tout on ne peut pas avoir l’argent et l’argent du beurre.
Alors tu commences à vieillir de l’intérieur
Tu dois te dire qu’il faut tenir le coup
Que c’est un mauvais passage du coup
Et qu’il ne faut pas s’arrêter à la station "cœur en faillite"
Parce que finalement la vie passe trop vite
Et si l‘on se déchire
C’est que les dés sont pipés
C’est bien ça le pire
Ta jeunesse ne fait que commencer
T’as 40 ans tu revis
A 53, moi , je suis l ‘ennui.
Pourtant j’ai crié mon amour pour toi
Je l’ai crié sur tous les toits
Mais maintenant mes larmes glissent sur des tuiles dans les gouttières
Comme une bruine en fin d’hiver
Du sang glacé d’un cœur abîmé
C‘est terrible l’hiver !
Il fait froid dans mon dos,
Il fait froid à notre image
J’ai vu, je crois, un mirage,
Tu as bougée, mon mikado !
Je n’ai plus rien à te demander, même plus besoin de faire semblant
Il y a bien longtemps que je comprends, que je te comprends.
Il va falloir prendre maintenant la décision
Entre pluie et neige
Et si je vois des flocons
Je les prends avec dérision
Car tes limites sont ma prison
Et les matons, mon simple cortège
Ne m’accompagne plus, ne m’accompagne pas
Qu’as-tu à me dire encore, me raconter
Il n’il y a plus d’été
C’est vrai j’ai été maladroit
Des pas il n’en reste que trois
Juste là. Au pied de mon cercueil
Car la finalité c’est bien ça
Où j’irais ailleurs, toi tu n’iras pas.