La chaîne, le fouet, les coups...
Le bâton, la laisse, l’oubli...
Des années à veiller sur lui
et le voilà parti, je n’sais où… !
Seul, maintenant, ma liberté me pèse.
Entravé, j’étais comme ces vieilles horloges
Le jouet du temps, l’objet du maître
Mais seul, je ne suis plus rien…
L’horloge s’est tue dans la maison
Un écho silencieux a envahi chaque pièce,
drapé de son voile de poussière...
… Abandonné, je ne sers à rien…
Je ne suis qu’un vieux chien…