NOEL s’immisce dans un crépuscule effiloché
Les ruelles s’étoffent d’une mante blanche
Minuit présente humblement ses vœux figés
Image d’antan la neige s’exhibait en étoile blanche
NOEL édicte ses pamphlets sur son écritoire
Visa pour une nuit, ses mains glacées sillonnent les airs
Les cheminées s’enflamment, s’empourprent de désir
Ne m’oublie pas murmure –elle j’étrenne ma surdité
NOEL délace ses offrandes au sein d’une ambiguïté
Silence apostrophé par une horloge impudente
Pas réédités dans une phase somnolente
Vision d’une hébétude où l’éveil est saturé
NOEL songe aux pauvres à ceux que gèle la faim
Ecoute les pleurs calcinés des enfants délaissés
Délace tes songes sur un sapin d’éternité
Empreinte nivelée dans des rites païens
Raymonde verney