Les ronds de la nuit
Bruissent d’infini
A l’abri confus
De nos vies passantes
Les espoirs gravitent
En tours d’émotions
A la dérive des nombres
Dont nous sommes perclus
Le jour devient nébuleuse
Au travers des échos
Où éclatent les songes
De rumeurs profondes
L’unité sauvage
Des soleils avares
Ferait-elle du monde
Une parole tourmentée
L’éveil insensé
De nos mots épurés
N’est que poésie infime
Pour s’extraire du néant