Le vent plaque mes cheveux noirs,
Le nez planté dans les chaussettes,
Combien de temps sans le savoir,
Allais-je craquer de cigarettes,
Mon rendez vous rue des alcôves,
Allait peut être toucher à sa fin,
Premier lapin dans la nuit fauve,
Ou est-ce elle qui vient enfin ?
Le papillon ouvre ses ailes,
Comme les chats mes yeux perçants,
S’écarquillent à cent pour cent,
Illuminés par la belle demoiselle,
Je rôde dans ses atours brûlants,
Inspire les effluves de son corps,
A l’intérieur de ses yeux, un trésor,
Luisent mille saphirs et diamants,
Ô ses lèvres de princesse,
Je les invite dans mon palais,
Mais hélas mes promesses,
Ne tiendront jamais, jamais.
Car je ne suis que son client...