Méandres de sable infini,
En votre sein je me blottis,
Afin de mes yeux admirer
La beauté d’un soleil couché.
Doucement mes mains glissent
Sous ces grains qui se ternissent
Alors que le ciel pleure,
Me rassurant, apportant un peu de chaleur,
Cette sensation de n’être seule
A trop avoir ouvert sa gueule.
J’essaie d’enterrer envies et regrets ;
C’est comme oublier ce qui nous animait.
L’impression de me faire détruire
A petits feux sans possibilité de reconstruire.
Et ces coulants traits orangés
Qui viennent dans mon cœur se planter !
Poème sans queue ni tête,
Avec des goûts mélangés de mes souvenirs,
Une vie sans vraie quête ;
Juste que j’veux la non-envie de moisir.
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Ô sable...
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Petit poème partie de deux phrases, tout simplement.